Le Festival Al Kamandjâti du 12 au 27 avril 2019

Le Festival Al Kamandjâti vous invite à rejoindre villes et villages palestiniens pour vivre une odyssée musicale et spirituelle unique.

Réservez vos dates !
  • 12-13 avril : Jéricho, Al nabi Mousa
  • 14-17 avril : Jérusalem
  • 17-21 avril : Ramallah, Bani Zeid
  • 24-27 avril : Gaza

12 avril à 20 heures : lancement officiel du festival avec une création unique au Palais de Hisham, Jéricho

Consultez l’ensemble du programme en cliquant ici !

Le Festival Al Kamandjâti

15 jours de célébrations

Du nord au sud, son patrimoine séculaire révèle ses secrets d’arts et d’histoires grâce aux visites alternatives imaginées par nos partenaires professionnels du tourisme. Le festival fera escale à Jéricho, Jérusalem, Ramallah, Bani Zeid et Gaza.

Un voyage unique, à la rencontre des musiques et traditions

Le festival Al Kamandjâti accueillera des artistes, penseurs et calligraphes venus des quatre coins du monde: Maroc, Algérie, Tunisie, Iraq, Koweït, Azerbaïdjan, Indonésie ou d’ici.

Une programmation ambitieuse et variée pour cette édition

Placée sous la direction artistique d’Alain Weber, spécialiste des musiques traditionnelles et responsable, entre autres, du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, cette manifestation associe créations et concerts, rencontres musicales improvisées, lectures, conférences, expositions de photographies, visites guidées alternatives.

Dhikr & nuits Soufies autour du « Mawsem d’Al Nabi Mousa”

La saison de “Al Nabi Mousa” est un pèlerinage de 7 jours lié à l’héritage religieux et populaire de la ville de Jérusalem. Des palestiniens de l’ensemble du territoire avaient l’habitude de s’y retrouver, dans la vieille ville, quelques jours avant le Mawsem, afin de débuter les célébrations et entamer une longue marche vers Al Nabi Mousa en brandissant leurs grands drapeaux. Et cette année, le festival y célèbrera donc le Mawsem également, avec du Dhikr et des nuits Soufies du 8 au 11 Avril.

L’Institut français de Jérusalem et le festival Al Kamandjâti

Dans le cadre du Festival et en co-organisation avec l’association Al Kamandjâti, l’Institut français de Jérusalem propose deux artistes uniques en leur genre.

Duplessy and the Violin of the world, France

Le multi-instrumentiste iconoclaste refait la route de la soie dans une cordée mystique et ludique de vielles asiatiques. C’est en 2010 que Mathias a eu l’idée de réunir trois virtuoses du violon traditionnel. C’était la première fois que sur scène et sur album le sarangi indien, le erhu chinois et le morin khuur mongol jouaient ensemble, unis par la guitare flamenca de Mathias.

Après le succès du premier album «Marco Polo», salué par André Manoukian comme «pont tressé en crin de cheval entre la musique classique européenne et l’Asie», Mathias et ses frères de cordes enregistrent «Crazy Horse» aux sonorités plus blues et celtiques grâce, entre autres, à l’arrivée du nickelharpa (vièle suédoise) de Aliocha.

Aka Kaalam – Julien Breton, France

L’art de Julien Breton est un cri dans le silence. Tout est silence. Son mouvement, la lumière qui traverse l’air, les paroles éphémères, l’obscurité qui l’enveloppe, les traces évanescentes de son ombre, les couleurs électriques et la géométrie qui se dissout dans le néant.

Écrire dans le silence est une immersion totale, se concentrant sur chaque geste qui trouve son expression au moment même où la lentille de la caméra, en une seule fois, est imprimée par la somme complexe de dessin de l’artiste avec la lumière. Des traits qui se transforment en un film avec une seule trame. Une performance qui dure quelques minutes pour une image où l’artiste disparaît et où le résultat de son art demeure. Être présent quand il entreprend un travail, c’est comme espionner un alchimiste à travers la serrure. Vous restez bouche bée et en silence sans savoir où tous ses gestes, ses pas de danse silencieux, conduisent. Pendant toute la réalisation, ce qui est le plus impressionnant est le regard sévère et concentrée de l’artiste qui a échangé ses pots et ses pinceaux avec les courbes de lumière qu’il laisse derrière lui. Pourtant quand le travail est terminé, le regard disparaît et se perd à l’intérieur du diaphragme d’un appareil photo, et tout ce qui reste est, ce qui auparavant, avaient paru si éphémère et confus.

Un rayon de lumière parfaitement établi dans l’air. Son art est un cadeau pour le territoire qui l’entoure. Une danse entre l’artiste et le paysage. Chacun de ses résultats œuvres de la fusion complète avec le contexte dans lequel le travail se développe. Un cadeau éphémère qui ne tache pas le paysage mais l’exalte et le rend unique. Son art est une étoile filante sur laquelle l’artiste parvient à imposer la discipline et la spontanéité, la danse et la peinture. Ses œuvres rappellent l’expressionnisme abstrait et l’art informel de Georges Mathieu. Nous ressentons la même énergie, le même jet de couleur, la même volonté de couper dans le fond d’un geste profond et précis.

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