L’Institut français de Jérusalem organise une conférence-débat autour de l’œuvre de l’écrivain crétois Nikos Kazantzakis, et de ses liens privilégiés avec la France et le Monde arabe.
Nikos Kazantzakis, un auteur grec ami de la France et du Monde arabe
Le conférencier, Georges Stassinakis, présentera l’œuvre multiforme de l’écrivain : poésie, théâtre, romans, essais, pièces de théâtre, traductions, scénarios cinématographiques, récits de voyages et livres pour la jeunesse. Exprimant une pensée fondée sur la recherche de l’essentiel et de la liberté, la protection de la nature, la primauté des valeurs spirituelles et humanistes, et son enracinement à son pays natal et l’ouverture aux autres peuples et cultures ; il s’est également illustré par son attachement à la France et au Monde arabe.
Kazantzakis naît en Crète en 1883 et décède en Allemagne en 1957, après avoir voyagé en Europe, en Afrique et en Asie. Il fait des études de droit, mais préfère se consacrer à la philosophie et à la littérature. Il gagne sa notoriété internationale grâce au réalisateur Michael Cacoyannis, qui a adapté au cinéma le roman Vie et aventures d’Alexis Zorba avec son film Zorba le Greek. Mais c’est l’adaptation de son ouvrage La dernière tentation du Christ au cinéma par Martin Scorsese qui mettra l’écrivain sur le devant de la scène, signant là une des interprétations les plus populaires de la vie et de la Passion du Christ.
George Stassinakis
Georges Stassinakis est né en Grèce. Il a fait ses études secondaires dans une École catholique française au Pirée et ses études supérieures de Droit et Sciences politiques à Bordeaux. Il a exercé sa carrière professionnelle à Genève (enseignement à la Faculté de Droit et puis cadre supérieur au CERN – Organisation européenne pour la Recherche nucléaire). Il est Ambassadeur de la culture grecque, Chevalier de l’Ordre national du mérite, membre de l’Union internationale de la presse francophone.
Dans sa famille ainsi que dans le milieu où il a étudié, Kazantzakis était un auteur interdit. C’est donc en France que Georges Stassinakis découvre l’œuvre de l’écrivain crétois. Il lira ses romans en français avant de les lire en grec. Frappé par l’omission dans laquelle demeurent ses écrits, il fonde en 1988, la Société des amis de Nikos Kazantzakis qui rayonne aujourd’hui dans plus de 102 pays.
Les conférences
- Lundi 17 février 2020 à 18 heures à l’Institut français de Jérusalem – antenne Ramallah
- Mardi 18 février 2020 à 19 heures à l’Institut français de Jérusalem – antenne Chateaubriand
- Mercredi 19 février 2020 à 16 heures à l’Alliance française de Bethléem